Les effets de la sédentarité au travail

L’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (ONAPS) identifie 3 niveaux de sédentarité :

• faible : inférieur à 3 heures par jour ;

• modéré : 3 à 7 heures par jour ;

• élevé : supérieur à 7 heures par jour.

Dans le secteur tertiaire, un grand nombre de travailleurs passent de nombreuses heures assis à leur poste de travail. Hors le corps humain n’est pas fait pour rester assis, il a besoin de bouger, d’être en mouvement.

Les effets sur la santé associés à un comportement sédentaire sont nombreux :

• les maladies cardiovasculaires.

• diverses formes de cancers

• des risques psychosociaux élevés dus au stress, au burn-out, à l’irritabilité, au manque de reconnaissance, à l’isolement, au bruit (notamment en open space), aux maux de tête…

• des troubles musculosquelettiques : lombalgie, douleurs dorsales…

• l’obésité ;

• Troubles digestifs / Cancer du côlon-rectum : pratiquer une activité physique permet notamment de rétablir le transit en cas de constipation ...

• Perte de masse musculaire (sarcopénie) : cela se traduit part une diminution des capacités à effectuer des tâches motrices quotidienne. C’est une perte de motricité réduisant la qualité de vie et l’autonomie

L’activité physique durant les temps de loisir ne compense pas la sédentarité de la journée de travail. Même chez les personnes en bonne santé et pratiquant une activité physique à côté du travail, les effets de la sédentarité sont importants.

Pour lutter contre les effets de la sédentarité au travail, l’entreprise doit agir sur les équipements de travail et sur l’organisation de travail : il est recommandé de pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes par jour, et réduire sa période de sédentarité à moins de 3 heures par jour.